

elle m’a dit se sentir bête et avoir eu honte de ce qui lui était arrivé.
D’où on pourrait conclure que le nombre de victime est nettement supérieur au nombre de plaintes…
Ce sentiment de honte me paraît aussi être un moteur important de la tromperie : elle nous empêche, quand on est victime, de tout arrêter quand il en est encore temps.
J’ai grandi dans des années 80-90, avant que les gps soient généralisés. Je me souviens d’une fois où j’ai fait en stop un trajet avec une carte plus à jour, et du sentiment de solitude lorsque je suis arrivé à un carrefour complètement changé car la nationale avait été remplacée par une autoroute…
M’enfin, nous au moins on savait lire une carte !