C’est un peu dommage quand même.
J’apprécie particulièrement le paragraphe final, qui est in fine le principal problème :
Non, ce n’est ni rigolo ni charmant de vous voir revendiquer votre inculture numérique comme un trophée : vous passez votre temps à parler des ravages de l’ubérisation ? Eh bien l’IAgen c’est la vitesse supérieure ! C’est ce que vont se prendre dans la tronche, ou se prennent DÉJÀ dans la tronche, des dizaines de milliers de travailleurs et travailleuses – dans le graphisme, mais pas seulement, loin de là. L’incendie est là, on n’a pas le temps d’attendre 10 ans que vous daignez enfin vous y intéresser pour faire des articles sur les cendres !
ouaip très déçu de Fakir…
être roulé dans la farine ça arrive même aux meilleurs, mais ne pas répondre correctement ça te rabaisse de facto
C’est Fakir quand même, faut pas s’attendre à grand chose.
On attend toujours depuis une éternité les excuses pour ce classique par exemple :
Ah c’est ça qui a fait tant d’histoires ? Pas très fin mais bon, si je comprends bien c’est une chronique où le mec fait le connard, et pis bon Aya Nakamura c’est qd même bien de la merde comme elle l’avoue elle même dans le passage surligné.
C’est glaçant et le dessin…c’est la super chanteuse lors des JO ?
Oui.
Mais ça date de quelques années avant les JO.
Je suis assez partisan du devoir d’exemplarité pour les personnes publiques. Du coup pour ceux qui les critiquent c’est aussi important.
En plus de l’article “J’ai envie de tuer Aya Nakamura” que @Bad@jlai.lu vous fait le plaisir de vous rappeler dans un autre commentaire, et qui était typiquement le genre de racisme banalisé que Ruffin continuera à ne pas contredire pour brosser son électorat (comme quand il a piscine le jour des manifs antiracistes), je trouve que tout le monde à gauche a très vite oublié comment Fakir a aussi servi de support publicitaire pour faire élire Ruffin, au moment où il avait décidé de se présenter pour la première fois.
Je l’ai vécu à l’époque en lisant le magazine chez des ami⋅es abonné⋅es. C’était vraiment n’importe quoi, j’espèrais ne pas être le seul à me sentir insulté, surtout que ça aurait été dénoncé fort si ça avait concerné quelqu’un d’autre dans un autre journal. Mais comme c’était Ruffin et pour la bonne cause, tout est pardonné.
Sachant ça, faut pas trop s’étonner que l’auto-critique ne soit pas leur qualité première.
Très bon récap merci du partage!
Super article, merci.