Alexandre Portier a affirmé mercredi 27 novembre que le programme n’était pas en l’état « acceptable », qu’il était hors de question de « laisser faire n’importe quoi » et qu’il s’engageait, comme « élu et père de famille », à ce que la « théorie du genre » n’ait pas « sa place à l’école ». Et le cabinet de la ministre d’utiliser les mêmes termes, dans les éléments fournis dans la foulée à la presse, ce vocable de « théorie du genre » pour justifier les « modifications » qui seront bientôt opérées sur le programme.

La « théorie du genre » est l’un des totems préférés de la droite dure et de l’extrême droite depuis plusieurs années. Ce concept, jamais sérieusement défini, charrie toute une série de paniques morales autour de la sexualité et de l’identité, et sert le plus souvent de paravent à une homophobie, une transphobie et un sexisme décomplexé.

« L’idée est de faire croire qu’en parlant d’identité de genre, d’égalité fille-garçon, de sexisme ou encore de discrimination homophobe ou transphobe à l’école, on essayerait de pousser un agenda pour transformer les enfants en de parfaits petits LGBT, c’est n’importe quoi », s’indigne James Leperlier, du mouvement Inter-LGBT,

  • Solumbran@lemmy.world
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    29 days ago

    J’ai du mal à comprendre la distinction entre “droite dure” et “extreme droite”

    On a quoi, les fascistes et les “un peu moins fascistes” ?

  • Ziggurat@sh.itjust.worksOP
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    29 days ago

    Je sais pas quel est le vrai impact de ce rétro-pédalage, mais ça me choque toujours que les mêmes qui critiquent des cours de biologie où l’on voit des planches d’anatomie et explique le concept de cycle hormonal, car ça laisse pas assez de place à l’humain. se plaignent lorsqu’on rajoute l’objet humain dedans.

    Le genre est un objet sociologique qui existe, et dire à une fille qu’elle a le droit d’aller joueur au foot avec la garçon, à un garçon qu’il a le droit de jouer à la poupée, puis plus tard de dire à un jeune homme qu’il peut avoir les cheveux long, travailler avec des enfants et pleurer devant un film, et dire à une jeune femme qu’elle n’est pas obligée de se maquiller, a le même potentielle qu’un gars en informatique ou mécanique et que son salaire ne doit pas être 20% inférieur ça me parait une bonne chose.

    • Mely_Sans_Dr(e)@jlai.lu
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      28 days ago

      L’impact ? La vie dure pour les personnes concernées car avec ces discours etc, chaque personne peut se sentir tout permis à nos égard

  • leftascenter@jlai.lu
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    29 days ago

    Ma dernière discussion avec un adepte a été close sur une note de réflexion quand j’ai casé que le genre et le sexe n’étaient pas si binaire que ça et dépendaient de la culture, en prenant comme références anciennes (ça aide avec les conservateurs) les notions d’Hermaphrodite, d’androgyne et les récurrences historique du troisième sexe pu troisième genre.

    J’espère avoir planté une graine qui poussera.

    • Mely_Sans_Dr(e)@jlai.lu
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      28 days ago

      Hell yeah,
      Au delà de la culture, c’est aussi un ressenti individuel face à la société dans laquelle on est.

      Juste pour compléter :P