Aucune surprise et c’était prévisible en laissant un avantage fiscal avec des dons. C’est limite une aide aux entreprises qui font des gros stocks plutôt qu’un dispositif altruiste : en 2022 il y avait déjà bien trop de vêtements pour que la filière du réemploi arrive à traiter. On en est au point où ça va être rentable se chauffer avec des vêtements brûlés pour alimenter du chauffage urbain (puisque les associations doivent payer le traitement) mais c’est interdit de détruire la sainte fibre, même du polyester qui va libérer des microplastiques pendant des siècles.
Le cycle normal de vie d’un textile complètement usé c’est de finir brûlé ou comme compost/paillage…
Les européens consomment trop, mettent trop dans les bennes à vêtements. Ces derniers sont revendus en partie à des pays africains mais sont inexploitables, et y sont donc brûlés à ciel ouvert avec toutes les conséquences sur la santé des habitants.
Sur l’ensemble de ce qui a été minutieusement classé par une armée de petites mains : 3 % vont être réutilisés en France, 10 % brûlés dans le but de chauffer des maisons, 33 % recyclés pour se transformer en isolant pour maison et 54 % exportés sur le marché mondial de la seconde main.
La tonne de vêtements coûte 130€, ils sont ensuite envoyés et triés dans de grands entrepôts. La partie exportée est revendue 650€ la tonne pour finir par être rachetée 1800€ au Ghana. In fine, les industriels du recyclage touchent un large bénéfice dessus.
[Les vêtements occidentaux étant inadaptés au climat africain] les petits revendeurs sont obligés de casser les prix de leur marchandise qu’ils ont achetée 100€ le ballot au port à l’aveuglette.
Après chaque marché hebdomadaire, 40 % des vêtements partent à la poubelle ou finissent dans la nature, dans d’immenses décharges à ciel ouvert souvent déjà bien débordantes.
Le polyester des vêtements doit être pénible à recycler parce que la filière est anecdotique. Déjà que le recyclage du plastique est une arnaque pour un peu de lavement au colorant vert…
Oui ça n’arrive pas qu’aux vêtements ni qu’en Afrique… c’est bien beau les réglementations pour faire genre mais si ce n’est que déplacer sa merde c’est ridicule.
Aucune surprise et c’était prévisible en laissant un avantage fiscal avec des dons. C’est limite une aide aux entreprises qui font des gros stocks plutôt qu’un dispositif altruiste : en 2022 il y avait déjà bien trop de vêtements pour que la filière du réemploi arrive à traiter. On en est au point où ça va être rentable se chauffer avec des vêtements brûlés pour alimenter du chauffage urbain (puisque les associations doivent payer le traitement) mais c’est interdit de détruire la sainte fibre, même du polyester qui va libérer des microplastiques pendant des siècles.
Le cycle normal de vie d’un textile complètement usé c’est de finir brûlé ou comme compost/paillage…
Les européens consomment trop, mettent trop dans les bennes à vêtements. Ces derniers sont revendus en partie à des pays africains mais sont inexploitables, et y sont donc brûlés à ciel ouvert avec toutes les conséquences sur la santé des habitants.
On peut pas les recycler ? Genre en matière pour en faire d’autres trucs.
Je te mets cet article Nos vieux vêtements polluent dramatiquement les pays d’Afrique.
Le polyester des vêtements doit être pénible à recycler parce que la filière est anecdotique. Déjà que le recyclage du plastique est une arnaque pour un peu de lavement au colorant vert…
Oui ça n’arrive pas qu’aux vêtements ni qu’en Afrique… c’est bien beau les réglementations pour faire genre mais si ce n’est que déplacer sa merde c’est ridicule.