• mel ♀@jlai.lu
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    2 days ago

    Plus j’avance et plus je me dis que la gestion des déchets devrait être réalisée par les producteurs (définition à affiner) :

    • quand Ikea fait des planches qui sont un assemblage de bois, cartons et papiers pour un ensemble pas recyclables, on leur ramène et ils se démerdent à monter un plan de traitement de déchet qui n’implique pas de tout brûler ou alors ces planches de merde disparaissent
    • Peut-être que l’obsolescence programmée réduirait drastiquement si apple se retrouvait à devoir gérer tous les iphones hors d’usage…
  • Որբունի@jlai.lu
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    3 days ago

    Aucune surprise et c’était prévisible en laissant un avantage fiscal avec des dons. C’est limite une aide aux entreprises qui font des gros stocks plutôt qu’un dispositif altruiste : en 2022 il y avait déjà bien trop de vêtements pour que la filière du réemploi arrive à traiter. On en est au point où ça va être rentable se chauffer avec des vêtements brûlés pour alimenter du chauffage urbain (puisque les associations doivent payer le traitement) mais c’est interdit de détruire la sainte fibre, même du polyester qui va libérer des microplastiques pendant des siècles.

    Le cycle normal de vie d’un textile complètement usé c’est de finir brûlé ou comme compost/paillage…

    • Œil@jlai.lu
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      3 days ago

      Les européens consomment trop, mettent trop dans les bennes à vêtements. Ces derniers sont revendus en partie à des pays africains mais sont inexploitables, et y sont donc brûlés à ciel ouvert avec toutes les conséquences sur la santé des habitants.

        • Œil@jlai.lu
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          2 days ago

          Je te mets cet article Nos vieux vêtements polluent dramatiquement les pays d’Afrique.

          Sur l’ensemble de ce qui a été minutieusement classé par une armée de petites mains : 3 % vont être réutilisés en France, 10 % brûlés dans le but de chauffer des maisons, 33 % recyclés pour se transformer en isolant pour maison et 54 % exportés sur le marché mondial de la seconde main.

          La tonne de vêtements coûte 130€, ils sont ensuite envoyés et triés dans de grands entrepôts. La partie exportée est revendue 650€ la tonne pour finir par être rachetée 1800€ au Ghana. In fine, les industriels du recyclage touchent un large bénéfice dessus.

          [Les vêtements occidentaux étant inadaptés au climat africain] les petits revendeurs sont obligés de casser les prix de leur marchandise qu’ils ont achetée 100€ le ballot au port à l’aveuglette.

          Après chaque marché hebdomadaire, 40 % des vêtements partent à la poubelle ou finissent dans la nature, dans d’immenses décharges à ciel ouvert souvent déjà bien débordantes.

        • Որբունի@jlai.lu
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          3 days ago

          Le polyester des vêtements doit être pénible à recycler parce que la filière est anecdotique. Déjà que le recyclage du plastique est une arnaque pour un peu de lavement au colorant vert…

      • Որբունի@jlai.lu
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        3 days ago

        Oui ça n’arrive pas qu’aux vêtements ni qu’en Afrique… c’est bien beau les réglementations pour faire genre mais si ce n’est que déplacer sa merde c’est ridicule.